D'un point de vue extérieur, il semble sociable. C'est une personne facile d'accès avec qui les conversations sont loin d'être monotone, pourtant il conserve une part de mystère car jamais il ne parlera de lui ou de son passé même à ses plus proches collègues. C'est ainsi qu'il cultive le suspense autour de sa personne. Il est protecteur vis à vis de ses proches et apprécie d'avoir de leurs nouvelles régulièrement, auquel cas, il se précipite chez eux pour s'assurer qu'il vont bien. C'est un besoin compulsif de les savoir en sécurité car il ne peut pas être à leurs côtés vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept. Ses amis ne le voient jamais avec la même fille à croire que ce n'est pas tout de suite qu'il va se poser. Et ca c'est peu dire, car au fond YuHan séduit ses victimes avant de les amener sur son territoire et profiter du repas. Il lui arrive souvent de les tuer pour garder son secret en sécurité mais il a depuis peu créer une sorte de cave à « vin » avec plusieurs humains dont il se nourrit quand bon lui semble sans jamais aller trop loin. Tuer c'est dépassé. C'est aussi quelqu'un de capricieux,  il veut ce qu'il désire et s'il ne l'obtient pas, il continuera ses démarches jusqu'à ce qu'il l'obtienne enfin. Il est également simple de le trouver égoïste car avant tout il se préoccupera de sa personne, son bien être avant celui des autres. Sa présence est jugée agréable, il sait tenir une conversation et également apporter l'attention à ses clients afin qu'ils reviennent le jour ou la semaine suivante. Il a une bonne mémoire des commandes, des dates, des visages et analyse ce qui l'entoure; Aux moindres signes de danger, il pourra déménager loin de cette ville et se poser dans une autre. Mais attention, le tengu est aussi quelqu'un de dangereux et sur de lui. Devenir son ennemi c'est s'exposer à un risque non négligeable car comme dit précédemment, ce qu'il souhaite, il l'obtient d'une façon ou d'une autre.

Yuhan naquit dans la banlieue de Séoul, dans une famille déjà composé de cinq membres; A croire que leur volonté était de créé une équipe de football. L'enfant grandit dans une maison aimante, parmi les siens. Les guerres entre frères et sœurs se succédaient pour mieux s'apprécier par la suite. Une nécessité pour découvrir la pyramide de force entre chaque occupant de la famille Kheem. Le beau brun finit premier de tous. Son caractère affirmé et son équité le rendait difficile à dépasser, alors tous lui devaient le respect et ca lui plaisait. Avec le temps, il entre au lycée, où il y rencontra ses amis proches, ses premiers amours, la satisfaction d'être diplômé. Il choisit par la suite d'entrer à l'université pour y étudier le droit afin de devenir avocat. Un travail très bien perçu dans la société, toujours utile et qui comportait une rémunération alléchante. Une année,deux, trois, quatre et là il fit la connaissance d'un homme à la chevelure argenté. Il l'appelait Silver en guise de surnom car l'homme ne lui donna jamais son nom. Ils firent plusieurs sorties ensemble, la tournée des bars, des discothèques, des échanges nocturnes avant que cet homme ne le pousse de force contre un mur de pierre froid et humide et ne perce son cou pour y récolter son butin. Étrange sensation que de perdre de façon conséquente ce que son corps dissimulait si vaillamment. En un claquement de doigt ses yeux se fermèrent tendis que sa silhouette s'était allongée sans grâce sur le sol.

La soif ... une sensation désagréable qui s'emparait de sa gorge, l'obligeant à déglutir alors que sa langue se collait à son palais en espérant arrêter cette envie insatiable. L'eau ne l'aiderait pas à apaiser son mal ni même l'alcool. Il avait besoin de plus, d'un liquide que seul les humains possédaient. Son teint paraissait pâle, ses yeux se plissaient le laissant faible et tremblant. La température de son corps s'amenuisait tout comme sa résistance contre ses instincts primitifs. Une jolie jeune femme fit irruption dans la même ruelle, portant sur sa gauche un sac de cuir brun qu'elle retenait à l'aide de sa main. L'autre, plaquait son téléphone portable sur son oreille alors qu'elle soufflait des mots doux à son futur époux. YuHan l'observait, attendant que ses pas l'approchent suffisamment de la belle humaine et lorsque son épaule fut à sa hauteur, il se tourna vers elle en approchant ses mains de son corps fin. L'une se plaça sur ses lèvres pour l'obliger au silence, l'autre expulsa sans mal le portable qui vint s'écraser contre le mur. avant de s'appuyer contre son ventre pour l'amener plus près de lui. Et dans sa folie, le tengu finit par plonger ses canines dans la jugulaire de sa proie. Il ne voyait pas sa silhouette, ni même la couleur de ses yeux, juste un réseau de veines et d'artères qui transportaient sa nourriture à plusieurs endroit. Le tout c'était d'aller la cueillir. Les premières gouttes sucrées furent aspirées, alors que deux filets de sang coulaient des deux plaies. Délicieux, savoureux, exquis, revigorant, agréable, chaud, il en voulait plus. Plus, encore. A mesure que les secondes passaient, Yuhan aspirait sans retenu tout ce qu'il pouvait. Le flux sanguin d'abord fort s'estompait petit à petit et dans un dernier souffle, termina son crime en relâchant son emprise mais en léchant la plaie pour ne pas en perdre une goutte. La jeune femme périt entre ses doigts, pâle et asséchée. Quant au tengu, il n'avait jamais été autant en bonne santé. Sa peau reprit une couleur rosée, ses forces s'étaient décuplées en dépit d'une humaine. Cette expérience aurait dû le dégoûter au plus haut point, lui, autrefois humain, mais il n'en était rien. Au contraire, il adorait cette sensation, cette odeur, cette emprise sur sa victime et le festin remarquable qui lui fut octroyé de force. Il n'attendait qu'une chose, recommencer.

♦ TENGU :

Comment vit t-il sa transformation ?
Plutôt bien. Il adore cette sensation qui coule dans ses veines mais hait la soif alors il a tendance à se nourrir plus que ses besoins ne le demande pour l'éviter.

Sa relation avec son maitre ?
Son maître a disparu de ses radars le jour de sa transformation. Il ne l'a jamais revu mais ce n'est pas pour lui déplaire car la relation maître-esclave n'était pas à son goût. Il préférait la liberté de ses mouvements.


Sa relation avec les autres groupes ?
Les humains sont ses gardes mangers sur pattes. Tant qu'il peut les cueillir, il est heureux. Les chasseurs sont assimilés à des aiguilles dans la paume de sa main. Il a beau se débarrasser des collants, il en reste toujours dans la nature. Les sang-purs ont tendance à le fasciner. Les Drakuns ne sont pas fiables et restent cloîtrer dans la même catégorie que les humains, des êtres qui peuvent être utiles mais dont il ne souhaite pas se rapprocher.